dimanche 31 mai 2020

CHUUT, NOUS FUMONS TOUS !



Chaque 31 mai est célébrée la journéemondiale sans tabac. Pour cette année, le but est de souligner les liens entre l'utilisation des produits du tabac et les maladies cardiovasculaires et cardiopathies. Mais, ces maladies sont-elles seulement liées à l’utilisation des produits du tabac ?
 
Nous avons tous -et pas qu’une fois- inhalé sans vraiment le vouloir, la fumée dégagée par un, voire plusieurs fumeurs. Et cela nous plonge de manière incontournable dans le tabagisme, bien que passif.

Il ne s'agit donc pas seulement de porter une cigarette allumée à la bouche pour tomber dans le tabagisme. Non, Il suffit juste de marcher avant ou après une personne qui est en train de fumer, d’emprunter le même moyen de transport qu’elle, bref d’être proche d’elle au point d’inhaler la fumée qu’elle dégage. 

Cette fumée est extrêmement toxique non seulement pour le fumeur, mais aussi pour le non-fumeur qui la respire. Les risques sont certes moins importants que chez le fumeur actif, mais les conséquences sanitaires chez le non-fumeur sont bien réelles.

Selon Stop-Tabach.ch, le tabagisme passif entraine une détérioration du système cardio-vasculaire, le cancer du poumon, l'asthme et les infections des voies respiratoires.

Face à ces conséquences, une prise de conscience est nécessaire. Éviter de fumer dans les lieux publics est primordial mais surtout, éviter tout simplement de fumer est vital. 

lundi 4 mai 2020

JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE : UNE LIBERTE AVEC UNE JOURNEE DE VALIDITE


Chaque 03 mai, est célébrée la journée mondiale de laliberté de la presse. A cette occasion, partout dans le monde des discours sont prononcés, des hommages sont rendus, des messages d’encouragements sont véhiculés, des revendications sont faites. 

Une presse libre ! Voilà ce que les professionnels des médias revendiquent sans cesse. 

La liberté ? Elle est bien trop ambiguë. Encore faudrait-il qu’elle existe pour de vrai. La liberté relève de ce que Yuval NoahHarari appelle un « ordre imaginaire » nous y croyons tous, ce qui la rend « intersubjective ». Nous y croyons, non parce qu’elle est objectivement  vraie, mais parce que en y croyant, nous pouvons construire une société meilleure. Une société dans laquelle la presse serait libre. Malheureusement elle n’existe que dans notre imagination. Pour preuve cette liberté n’est valable que pour une journée.

Le président Malgache Andry Rajoelina a annoncé à l’occasion de cette date, la libération de tous les journalistes détenus dans les prisons malgaches : « En cette journée de la liberté de la presse, j’ai pris la décision de libérer tous les journalistes détenus en prison à Madagascar. L’accès à l’information impartiale, juste et sans fake news est un droit fondamental qui doit être garanti par une presse libre et professionnelle », a-t-il twitté.

Ce droit fondamental, cette philosophie n’existent donc que pendant cette journée ? Parce qu’il y a un mois, la journaliste malgache Arphine Helisoa, pour
avoir critiqué la gestion de la covid-19 à Madagascar, a été détenue, accusée de diffuser de fausses informations et d’inciter à la haine à l’encontre du président Andry Rajoelina. 

Somme toute cette notion de liberté n’est qu’une illusion dans laquelle nous nous réconfortons. Une illusion qui permet aux journalistes de mieux fermer les yeux et de supporter sans cesse la pression politique qui les empêche de mener à bien leur mission principale : « informer vrai, informer juste, informer neutre ».

GOREE, UNE ÎLE TRISTE (REPORTAGE REALISE PENDANT LA FERMERTURE DE L'ÎLE)

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, le ministère de la pêche et des transports maritimes a pris la décision de suspendre la liaiso...