samedi 23 février 2019

Une éternelle voyageuse !

Assise là, au beau milieu de nulle part…
Submergée par cette énorme lumière m’aveuglant presque…
Je me sens déboussolée, désorientée !
 « Ého !! il y a quelqu’un ? » demandé-je désemparée.         
Hélas ! Comme réponse, je ne reçois que l’écho de ma voix.
Tout d’un coup, je me sens envahie par un sentiment que je ne peux expliquer.
Tout ce que je sais, c’est qu’il est si profond qu’il me fait battre le cœur. Oui mon cœur bat, incessamment au rythme d’un tam-tam
Est-ce de la peur ?
Si avoir peur, c’est craindre quelqu’un ou quelque chose, je doute que ce sentiment qui m’étouffe soit de la peur. Oui il m’étouffe, c’est comme s’il s’accaparait de mon souffle de vie. N’empêche, j’en ai pas peur, au contraire, j’ai cette envie de l’affronter, de le démystifier.
Est-ce de la curiosité ?
Ça ne m’étonnerait guère, j’ai un tel désir, une telle soif d’ôter ce miraculeux voile qui m’éloigne encore et encore, oui encore très loin de la réponse à ma principale question « où suis-je ? »
Je reste donc là à cogiter dans l’espoir de trouver une réponse à mon « où suis-je ? ». Evidemment, la réponse ne pouvait être que « j’ignore ». Oui ce « j’en ai aucune idée »  revient en boucle dans ma tête.

Pourquoi ai-je cette impression que ce n’est qu’un rêve, un songe ?
Oui, c’est sûrement ça, rien qu’un vulgaire rêve ! Essayé-je de me rassurer.
Pourtant, quelque chose dans ma tête me dit que je ne rêve pas. Que je suis loin de songer. Que c’est bien réel. Que je suis bien là, bien réveillée.
Où suis-je donc ? Me demandé-je encore. Evidemment, la réponse ne pouvait encore être que « j’ignore ». Oui ce « j’en ai aucune idée » revient encore en boucle dans ma tête.
Sur le coup, j’en deviens fataliste : « suis-je morte ? » Osé-je me demander.
Mais non, cela n’est pas envisageable, je suis encore jeune, et j’ai un avenir brillant qui n’attend que moi…Oui rien que moi. Me rassuré-je.
Je ne peux pas encore partir ; pas comme ça, comme si de rien n’était…
Tout le monde m’oublierait et la vie continuerait son cours normal…
Certes, je partirai un jour…
Oui c’est une évidence…
Oui c’est la triste réalité…

Parfois je me dis que ça ne sert à rien de travailler nuits et jours, si c’est pour partir un jour, si c’est mourir et laisser le fruit de ce travail…Mais je me dis à la minute d’après que « non, si je dois mourir, partir et ne plus jamais revenir, autant laisser une trace, oui si petite soit-elle autant quand même en laisser ». Cela a toujours été ma philosophie, et rien que pour ça, je refuse d’admettre que suis partie. Non je refuse, il faut que je marque ma présence, oui mon passage dans ce bas-monde.
Non je refuse, il faut que les quelques années que je passerai dans ce bas monde, oui ce monde semé d’embuches, de cruautés, d’égoïsmes, d’afflictions, de chagrins soient utiles et non vaines
Non je refuse, il faut que j’atteigne, du plus important au moins important les objectifs que je me suis fixés…

Et pendant que je cogite encore et encore, j’entends soudain une voix
Oui j’ai bien dit une voix…elle semble si réelle…si proche de moi…si rassurante…
Elle est si douce, qu’elle résonne telle une mélodie dans mes oreilles.
Elle est si mielleuse que mon cœur battant tantôt au rythme d’un tam-tam retrouve la tranquillité d’une eau stagnante.
Elle est si agréable quelle m’effleure le tympan avec une immense délicatesse.
Elle est si calme qu’elle me procure une miraculeuse quiétude.
Elle est si suave que je me perds dans sa douceur écoutant à peine ce qu’elle me dit.
Mais à qui appartient donc cette voix ? Pourquoi cette lumière m’empêche-t-elle de voir clair ? Me demandé-je.

Soudain, comme si quelqu’un lisait dans mes pensées, cette aveuglante lumière cède peu à peu sa place à une vue magnifique.
Que dis-je ? Elle n’est pas que magnifique, non elle est extraordinaire, ce genre qu’on ne voit que dans les contes de fée…
Ce jardin féeriquement décoré…
Ces arbres gigantesques aux feuilles, fredonnant une mélodie pour le plaisir de mes oreilles…
Les chants de ces oiseaux accompagnant ces mélodies…
Ce vent, oui ce vent frais renseignant sur la pureté de cet environnement me procurant ainsi une énorme paix du cœur…
Tout ça ne peut être réel, me dis-je. C’est sûrement un songe, oui c’est ça je rêve.
Et me revient encore cette voix, oui cette douce voix, « ce n’est pas un rêve Sarata, tu es là où t’aurais toujours dû être, c’est un autre univers, un autre monde, ton monde à toi, oui rien qu’à toi ».
Hypnotisée, je n’en reviens toujours pas, « c’est ton monde à toi rien qu’à toi ».
Non je ne rêve pas, j’ai bien cerné ce qu’elle vient de me dire. Je me surprends en train de sourire, oui je souris devant tant de beautés, tant de grâces. Je me mets à explorer ce monde, que dis- je ? « Mon monde »
 Oui c’est mon monde, un monde rien qu’à moi !

Puis tout d’un coup, une autre voix, mais moins douce, moins agréable criant presque mon nom « Sarata ! Sarata ! Sarata ! »…
Je sens cette voix très loin de moi se rapprocher peu à peu ; mais à chaque fois qu’elle s’approche, mon monde lui, s’éloigne, sous mon regard impuissant. J’entends des vacarmes autour de moi ; mais d’où vient donc tout ce bruit ?
Levant la tête, la réalité me rattrape. Je me rends compte que je suis dans un monde oui, mais pas le mien. Je suis dans un monde impitoyable contrairement au mien. Un monde tellement injuste et cruel que je préfère le fuir.
A quoi ça sert d’y rester si je suis incapable d’exprimer librement le fond de mes pensées sans craindre les conséquences ?

Je vois aucun intérêt d’y rester si je n’arrive pas à dire ce que je ressens tout au fond de moi.
J’ai envie de parler, oui l’envie de m’exprimer ne me manque pas.
Mais comme toujours, je suis bloquée.
C’est comme si j’étais menacée de mort, comme si j’avais un couteau juste là, sous la gorge…
Si seulement je pouvais être comprise, si seulement on pouvait lire dans mes pensées…
Cette sensation m’étouffe, oui je manque d’air, d’oxygène, c’est comme si l’on m’étouffait avec un coussin…

Je préfère donc m’évader, dans mon monde à moi. Oui ce monde virtuel où j’aurai toujours dû être comme me l’a dit « la voix douce » …
Ce monde où je peux dire tout ce que je pense, mieux, tout ce que je ressens…
Mon voyage pour ce monde est toujours agréable, j’y vais toujours avec sourire aux lèvres. Animée par un tel enthousiasme à l’idée de retrouver cette sensation, ce sentiment, cette liberté que je ne retrouve que là-bas.
Mais comme toujours le retour me plonge dans une désagréable désillusion et un total désespoir.
Ne vous étonnez pas si vous me voyez là, juste en face de vous, mais n’arrivant pas à me concentrer plus de cinq minutes !

Ne vous étonnez pas si vous me voyez là physiquement, mais spirituellement ailleurs !
Jamais vous ne me traiteriez de « distraite », si vous saviez où je me trouve quand vous tentez désespérément de me faire revenir sur terre, non jamais !
Je revois encore Fatma me traiter de folle, de tête en l’air, de psychopathe et je ne sais quoi encore. Mais non, ne me juge pas, ne me traite pas de « personne distraite », encore moins de dérangée !
Non, ce n’est pas le terme, loin de là…
Ainsi se résume ma vie, un incessant voyage entre ces deux mondes…
Oui je suis une voyageuse…
Une éternelle voyageuse…






lundi 18 février 2019

Election présidentielle du 24 février : les candidats dévoilent leurs programmes




 Dans le cadre de la campagne électorale de l’élection présidentielle du Sénégal qui a débuté le 03 février 2019 et qui prendra fin le 22 du même mois au Sénégal, les cinq candidats en quête du fauteuil présidentiel dévoilent le contenu de leurs différents programmes.
Programme et profil de chaque candidat
Macky Sall : président sortant et candidat à sa propre succession, Macky Sall est né le 11 décembre 1961 à Fatick, dont il fut maire de 2009 à 2012, premier ministre de 2004 à 2007, Macky occupe les fonctions de président de l’Assemblée nationale sénégalaise de 2007 à 2008. Elu quatrième président de la République du Sénégal, il prend ses fonctions le 2 avril 2012.                                     
Dans son programme, il propose sur le plan éducatif, la finalisation du ‘’programme zéro abri provisoire’’ pour offrir un cadre d’apprentissage approprié aux élèves comme enseignant ; culturellement, il prévoit de réhabiliter le théâtre sénégalais, de faire du hip hop et des cultures urbaines une des priorités pour promouvoir les talents et le génie créateur de la jeunesse ; sur le plan justice et gouvernement, il propose de renforcer les politiques et instruments de lutte contre la corruption ; le renforcement de la sécurité frontalière avec la mise en place des postes mixtes sur les frontières avec la Mauritanie, la Gambie et la Guinée ; pour la protection de l’environnement, il prévoit d’installer un régime fiscal spécifique aux industries de recyclage de déchets plastiques ; pour la santé, la construction de plusieurs centres de santé et hôpitaux dans des régions est prévue ; pour le domaine sportif et économique, il prévoit respectivement la construction d’un stade olympique et la modernisation des marchés sont au rendez-vous.

Ousmane Sonko : candidat antisystème à l’élection présidentielle de 2019, Sonko est un homme politique sénégalais né le 15 juillet 1974 à Thiès. Il est le président du parti PASTEF et est député depuis juillet 2017.

Dans son programme, il propose sur le plan de l’éducation, d’introduire celle-ci à la citoyenneté, à l’environnement, à la paix, au respect et au civisme ; culturellement, il propose une loi portant statut de l’artiste et des professionnels de la culture ; parlant de justice et gouvernement, il prévoit de mettre fin à la concentration du pouvoir au niveau du président de la République en allégeant sa responsabilité ; pour la sécurité, il s’agit de mettre les corps armés dans toutes les conditions pour faciliter leur travail de sécurisation de la population ; pour l’environnement, les investissements seront consacrés à la réalisation consistant à contenir l’avancée de la mer ; du point de vue santé, il s’agit de donner à la médecine traditionnelle sa juste place et cde réguler son exercice ; sur le plan sportif, il prévoit de créer un fond de relance du sport pour renforcer le budget de l’Etat au profit des clubs ; et enfin pour l’économie, il s’agit de construire des barrages sur le fleuve Casamance pour mobiliser sa ressource en eau douce pour promouvoir la riziculture locale.

 Madické Niang : avocat et homme politique sénégalais, Madické est né à Saint Louis le 25 septembre 1953. Ministre de la justice dans plusieurs gouvernements, il est ministre des Affaires étrangères entre le 1er octobre 2009 et le 3 avril 2012. Alioune Badara Cissé lui succède ainsi.

Pour son programme, il propose sur le plan de l’éducation d’y apporter plus de soutien en octroyant aux moins aisés des fournitures et des bourses d’étude ; pour la culture, l’Etat appuiera les acteurs culturels dans l’exercice de leur essentiel rôle ; sur le plan justice et gouvernance, les dispositions constitutionnelles ou législatives comme le parrainage qui visent à empêcher l’expressions des suffrages sénégalais seront définitivement supprimées ; pour assurer la sécurité, chaque quartier sera doté d’un poste de police ; sur le plan environnemental, les effets néfastes du changement climatique seront atténués par une politique prudente de prélèvement sur les ressources naturelles ; sur le plan santé et sportif, il prévoit de redynamiser et encadrer le sport de masse pour améliorer la santé publique et d’aménager dans toutes les communes un espace sportif ; enfin économiquement, il propose une politique vigoureuse de développement de l’économie sociale et solidaire.

Issa Sall : c’est un universitaire et homme politique sénégalais. Député depuis juillet 2017, il est le candidat à l’élection présidentielle de 2019 du parti de l’unité et du rassemblement.

Pour son programme, il prévoit reformer le baccalauréat en supprimant les séries sur le plan éducatif ; pour la culture, il s’agira de créer des espaces culturels numériques locaux ; parlant de justice et gouvernance, il propose dans son programme de revoir le mode d’élection des députés ; pour promouvoir la sécurité, il prévoit d’instaurer un service civique ou militaire pour tous les jeunes à partir de 18 ans ; pour l’environnement, il se focalise sur la protection des forêts et l’encouragement de l’agroforesterie ; sur le plan sanitaire, le plan est que chaque village, commune, département bénéficie d’une institution sanitaire ; pour le sport, il prévoit de construire des infrastructures sportives de proximité dans tous les départements ; et enfin sur le plan économique, il s’agira de promouvoir un tourisme compatible avec les valeurs culturelles.

Idrissa Seck : né le 9 août 1959 à Thiès, Idrissa Seck est un homme politique sénégalais candidat à la présidentielle. C’est un ancien premier ministre, ancien maire de Thiès et actuel président du conseil départemental de Thiès.

Pour son programme, il prévoit sur le plan éducatif, une utilisation des classes pendant les grandes vacances pour des apprentissages de métiers ; pour le culturel, il s’agira de créer des musées régionaux et départementaux ; pour la justice et gouvernance, il parle de la nomination des directeurs généraux de certaines sociétés nationales par appel à candidature ; pour une meilleure sécurité, il propose d’implanter des casernes de sapeurs-pompiers dans tous les départements ; sur le plan sanitaire, il prévoit une prise en charge minimale gratuite pour chaque sénégalais ; du point de vue sportif, il s’agit de relever le coefficient des matières sportives à l’école ; économiquement, il est pour que le Sénégal s’abstienne d’un retrait unilatéral du FCFA et qu’il travaille à une monnaie commune régionale.

vendredi 15 février 2019

Le CESTI célèbre pour la 2em fois la journée mondiale de la radio


 CE mercredi 13 février 2019, le CESTI a accordé une journée entière à la célébration de la journée mondiale de la Radio.

La journée a débuté par une table ronde autours du thème: la radio comme dispositif de dialogue pour la paix sociale. La directrice du CESTI Mme  Cousson Sall  a profité de l'occasion pour souhaiter la bienvenue aux invités mais aussi aux débatteurs de différents statuts qui  étaient au nombre de quatre.

Il s'agit de M. Moustapha Gueye, enseignant chercheur au CESTI, il s'est prononcé sur le triptyque dialogue, tolérance et paix; pour lui le dialogue est un échange d'idée nécessaire pour une intercompréhension qui suscite la tolérance qui instaure à son tour la paix sociale.

A l'Imam Amadou Makhtar Kanté de poursuivre dans dans une logique religieuse en disant que la radio est  "l'outil dont l'usage peut être positif tout comme il peut être négatif" ça dépend de la manière dont on l'utilise: la radio a joué un très mauvais rôle dans le génocide rwandais. De tous les médias, l'Imam dévoile sa préférence pour la radio car " elle évacue la question de la tyrannie de l'image" 
Pour Mme Koumba Sylla, journaliste sortie du CESTI en 2001, "la mission de la radio est, informer, instruire et divertir" elle a insisté sur la responsabilité dont les journalistes doivent prendre conscience.

Enfin pour M. El Hadji Abdoulaye Seck d'une plateforme sénégalaise, "il faut être important pour être invité et pour parler à la radio" il avoue que dans son travail la radio n'était pas son fort, mais elle lui est devenue incontournable pour faire en sorte que tout le monde soit informé puisque tout le monde n'est pas connecté. Juste après, la directrice a clôturé cette table ronde en adressant aux invités des mots de remerciement. 

Juste après la table ronde, les participants ont profité d'un cocktail dans la cour du CESTI.

la journée a été clôturée par un carrefour d'actualité animé par les enseignant du CELSA et par l'écoute de la production des étudiants de la 3em année du CESTI en radio.

vendredi 8 février 2019

M. Pompigne-Mognard prédit une arrivée massive de centaines de multinatinationales en Afrique dans les années à venir par le billet des médias





Face aux étudiants cestiens, le millionnaire, entrepreneur franco-gabonais, président d’APO Group fondé en 2007, M. Pompigne-Mognard s’est prononcé ce mercredi 6 février 2019 sur le thème « les médias internationaux renforcent leur présence en Afrique. Est-ce une bonne nouvelle pour le continent ? »
De nos jours, le monde médiatique africain est envahi par des médias étrangers qui s’y multiplient de jour en jour. En novembre 2012, BBC a annoncé l’ouverture de son plus grand bureau en dehors de l’Angleterre au Kenya (Nairobi) ; par ailleurs, la BBC a investi 376 millions de dollars dans les médias. Aujourd’hui en Afrique du sud, il y a plus de 350 entreprises américaines.
M. Pompigne-Mognard précise que ces médias ne sont pas internationaux : « ils sont nationaux, ils défendent les intérêts et idéologies de leurs pays ».
Il a prédit que dans les années qui viendront, des centaines de multinationales investiront dans les médias pour influencer l’Afrique, c’est pourquoi il a invité les jeunes étudiants à créé demain leurs propres entreprises dans leurs propres pays.

GOREE, UNE ÎLE TRISTE (REPORTAGE REALISE PENDANT LA FERMERTURE DE L'ÎLE)

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, le ministère de la pêche et des transports maritimes a pris la décision de suspendre la liaiso...