Le CESTI pour son
carrefour d’actualité de ce mercredi 30 janvier 201, a accueilli un de ses
produits, Aboubacar Demba Cissoko, journaliste culturel à l’APS. Il a intervenu
sur le thème Mutation et pratique du journalisme culturel : regard
critique
.
Aboubacar Demba cissoko a commencé par exprimer sa
reconnaissance au CESTI à qui il « doit tout ». Il a avoué être
sensible à la culture après avoir passé une semaine culturelle au cap vert en août
2002.
Pour lui, le journalisme culturel est le domaine de l’art,
photographie, architecture, humour, cinéma, mode, loisir, musique, peinture,
sculpture, roman, poésie et même de la cuisine « la cuisine c’est de la
culture, chaque pays a sa spécialité ».
Le monde du journalisme culturel connait beaucoup de mutations
notamment celles d’ordres sociaux, technologiques, économiques… ces dernières
font d’ailleurs que l’information culturelle est traitée différemment.
Parlant de la pratique du métier, Demba Cissoko précise que
le journaliste culturel doit avoir un regard critique, aller a delà des
opinions du public sur un ouvrage, un disque, une sculpture… « c’est
un médiateur dans la mesure où il doit éclairer le public ».
Il a insisté sur la différence entre un animateur culturel
« à qui on apprend à faire vivre un espace culturel » et un
journaliste culturel « qui est chargé de rendre compte d’un spectacle
culturel ».
Demba Cissoko termine en exposant un constat désolant :
« le journalisme culturel est le parent pauvre de la presse », cela
serait dû au fait que les gens développent une certaine paresse qui
n’occasionne pas leur curiosité culturelle, ainsi ils ne lisent pas, ils n’écoutent
pas de disques culturels, bref, ils ne se cultivent pas.
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