Dans une conférence qu'il a animée ce mercredi 08 mai, à la case foyer du CESTI, M. Bizima a développé les relations entre les forces de l'ordre et les journalistes dans l'exercice de leurs différents métiers. Médias, conflits et forces de sécurité: rôles et fonctions d'affaires publiques, c'est autours de ce thème que le professeur au département des sciences sociales à l'université de Québec et chercheur au centre de recherche universitaire sur la communication, l'information et la société, a débattu pendant deux heures du temps devant une assemblée essentiellement cestienne. Les relations qui lient les médias et l'armée sont selon lui des relations d'interdépendance, l'un ne peut exercer son métier sans l'autre. Ses recherches portants sur les pratiques journalistiques et les enjeux de la communication en temps de guerre, il a évoqué le terme embedding qui correspond à l'intégration des journalistes. Dans son exposé, M Bizima a fait comprendre que la première guerre mondiale a été la première guerre dans laquelle, se sont impliquées les agences de presse; pour ensuite participer à la seconde guerre avec une dimension plus large. Pour lui, les affaires publiques jouent des rôles cruciaux dont, celui de facilitateur, de surveillant, de liaison, d'aiguilleur (aux sources et aux sites); d'approvisionneur (fournir aux journalistes des produits médiatiques),de porte-parole et de conseiller.
Ce vendredi 3 mai 2019, à la fondation Konrad Adenauer,
s’est tenue la cérémonie de dédicace de l’ouvrage du jeune écrivain, Mamadou
Yaya Baldé
Guinée:une République en quête de citoyens, tel est le
titre de l’ouvrage de 202 pages, quatre grandes parties et vingt-huit chapitres
qui a été présenté devant une quarantaine de personnes toutes
venues soutenir le jeune écrivain. Ce dernier est diplômé de communication
politique au CESTI/UCAD, et fut successivement président du Réseau des
boursiers et anciens boursiers de la Fondation Konrad Adenauer et de l’amicale
des élèves, étudiants et stagiaires guinéens au Sénégal.
La cérémonie a débuté par les mots de bienvenue et bien sûr
de félicitation du représentant de la Fondation Konrad Adenauer, M. Tomas Volk
et par l’introduction de la cérémonie par la modératrice Mme Irène Lyoum Gaouda
(écrivaine).
Ensuite, ce fut au tour du préfacier dudit ouvrage M Denis
Gamy, qui fut d’ailleurs l’un des professeurs de lycée de l’auteur, de
présenter ce dernier. Dans son intervention, M. Denis n’a pas manqué d’avouer
les motivations qui l’ont poussé à dédicacer l’ouvrage : «je l’ai
fait non seulement parce que tout le monde est fier de voir son ancien élève
viser le haut, mais aussi à cause de l’importance capitale de l’enjeu qui se
cache derrière ses écrits ».
Juste après, l’assemblée a assisté à une présentation de
l’ouvrage par M. Alpha Oumar Diallo, l’un des auteurs de l’ouvrage collectif
« la Guinée que nous voulons », où l’auteur a aussi apporté des
contributions. M. Diallo, après son résumé, a personnellement apprécié
l’ouvrage : « l’auteur tout au long des 202 pages comprenant
l’ouvrage, s’évertue à se poser les vraies questions sur ce que devrait être la
responsabilité citoyenne dans le pays…. Le style d’écriture est simple et
accessible à toute catégorie de lecteur. »
Cette intervention de M. Diallo a précédé celle de l’auteur,
qui a commencé par adresser ses sincères remerciements à tous ceux qui ont
participé à la cérémonie, particulièrement à la fondation qui l’a abrité. Ensuite il a avoué la principale raison
qui l’a poussé à produire cet ouvrage : « l’environnement dans
lequel j’ai baigné est celui qui a créé un déclic citoyen en moi ». Pour
finir son intervention, Mamadou Yaya Baldé a rendu un hommage à son professeur
de lycée, M. Denis Gamy, qui d’ailleurs a préfacé l’ouvrage : « pour
un élève, parler de son professeur est quelque chose de délicat… il n’a pas que
l’excellence et la rigueur, il a aussi l’engagement… je le considère comme une
référence, un modèle. »
La cérémonie a ainsi pris fin par des témoignages des
proches, amis et parents de l’auteur et une longue série de questions réponses.
